Elle s’appelle Angélique, comme son personnage. Cela n’est pas un hasard ; sur grand écran, Angélique Litzenburger joue son tout premier rôle, celui de sa vie. Cette idée de romancer sur grand écran son histoire, c’est l’un de ses fils, Samuel Theis, qui en est à l’origine. Avec ses camarades, Claire Burger et Marie Amachoukeli, le Forbachois se place derrière la caméra pour réaliser son premier film. Un succès. Caméra d’Or au Festival de Cannes cette année, Grand Prix au Festival de Cabourg, ou encore Prix du Public au Festival Paris Cinéma, Party Girl séduit de par son côté sauvage, sa franchise et les émotions qui s’en dégagent.
Un tout premier film
Les trois réalisateurs avaient déjà remporté il y a quelques années la Palme du court-métrage à Cannes avec « C’est gratuit pour les filles ». Aujourd’hui, leur premier long-métrage ravit tout autant la critique. Au casting, aucun acteur professionnel en vue ; une volonté forte de la part des réalisateurs. Dans la famille, chacun joue son propre rôle. Si la vie ne leur a pas toujours fait de cadeaux, la revanche est aujourd’hui bien engagée.
Une histoire vraie
Si elle ne souhaitait pas dans un premier temps que ce film voie
le jour, Angélique Litzenburger a fini par changer d’avis et à
aller jusqu’au bout des choses. Dans les salles obscures,
l’ancienne meneuse de cabaret peine à raccrocher les talons
aiguilles et à ne plus aguicher les hommes contre une bouteille de
champagne. La nuit, c’est son domaine. Alors lorsque Michel, un
client régulier, lui demande sa main, la Party Girl est
bouleversée. Pour ressouder sa famille, elle est cependant prête à
tout, même à délaisser son ancienne vie pour s’en créer une
nouvelle. Mais Angélique a du mal. Si Michel semble être l’homme
parfait, et si ses enfants lui apportent un soutien sans précédent,
elle peine à s’engager.
Un film fort, unique, 100% lorrain, dans lequel les habitants de
Moselle-Est retrouveront des lieux qui leur sont familiers, et qui
démontre qu’on n’a pas besoin d’être une étoile du 7e art pour
bouleverser les spectateurs.